Mac Auliffe
Le 22 décembre 1944, le général Heinrich Freiherr von Lüttwitz envoya cet ultimatum à McAuliffe :
"Au Commandant américain de la ville assiégée de Bastogne.
L'issue de la guerre est en train de changer. Cette fois-ci, les troupes américaines dans et aux alentours de Bastogne ont été encerclées par des unités allemandes mieux armées. Un nombre supérieur d'unités allemandes ont traversé l'Our près d'Ortheuville, ont pris Marche et atteint Saint-Hubert en traversant Hompré, Sibret et Tillet. Libramont est aux mains des troupes allemandes.
Il existe une seule possibilité de sauver les troupes américaines assiégées de l'annihilation totale : c'est la reddition honorable de la ville assiégée. Une durée de deux heures sera accordée à partir de la remise de cette note, pour vous laisser quelques instants de réflexion.
Si cette proposition devait être rejetée, un Corps d'artillerie allemand et six bataillons lourds A.A. se tiennent prêts à annihiler les troupes américaines dans et aux alentours de Bastogne. L'ordre de tirer sera donné immédiatement après ce délai de deux heures.
Toutes ces pertes civiles sévères causées par les tirs d'artillerie ne correspondraient pas avec l'humanité américaine bien connue".
Le Commandant allemand.D'après différents récits, quand McAuliffe fut informé de la demande de reddition allemande, il dit : Aw, nuts! (Oh, des clous !). En cherchant à écrire une réponse officielle, le Lieutenant-colonel Kinnard suggéra que cette première remarque résumait bien la situation. Les autres marquèrent leur accord. La réponse officielle tint donc en ces mots :
« Au Commandant allemand,
NUTS !
Le Commandant américain. »
Ce message fut tapé et remis par le colonel Harper et le major Jones à la délégation allemande. Harper devait expliquer le sens de cet unique mot aux Allemands.
A Bastogne